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Génétique

La génétique joue un rôle dans notre préférence manuelle:

Une étude de plus de 25 000 paires de jumeaux a montré que la main préférée pour l'écriture ou le dessin est un trait génétique faible avec une héritabilité de 24% , ce qui semble exclure l'argument exclusif que la dextérité est non génétique.

 

D'après le tableau ci-contre, la génétique contribue à notre dextérité. En effet, si nos deux parents sont droitiers, nous avons seulement environ 10% de chance d'être gaucher contre environ 27% si nos deux parents sont gauchers. Nous pouvons aussi constater qu'il y plus de chance d'être gaucher chez les garçons que chez les filles. L'influence hormonal jouerait également un rôle dans la détermination de notre préférence manuelle.

 

D'après des études, il n'y aurait pas qu'un seul gène qui coderait notre latérisation qui ensuite donnerait notre préférence manuelle mais une quarantaine de gènes.

 

Les événements récents ont montré que l'impartialité est contrôlée en partie par les gènes qui jouent un rôle clé dans la mise en place de l'asymétrie droite et gauche du corps et dans le développement à travers la ciliogenèse . Ces voies contrôlent le développement à la fois de la structure et de l'asymétrie du corps droite/gauche puis également dans la ligne médiane dans le cerveau. Nous proposons que les mécanismes biologiques permettant de déterminer l'asymétrie droite/gauche dans le corps sont réutilisés pour le développement de la structure médiane dans le cerveau, ce qui influence à son tour des traits tels que la chiralité et bien sûr la préférence manuelle.

Plusieurs gènes :

En août 2007, une équipe a annoncé avoir découvert un gène dont la présence augmente la probabilité d’être gaucher : le gène LRRTM1. Celui ci modifierait la répartition des activités du cerveau , inversant droite et gauche. En septembre 2013, un article publié dans la revue PLOS Genetics souligne le rôle joué par le gène PCSK6 dans la préférence manuelle. On savait par ailleurs que ce gène était partiellement responsable des processus de latéralisation au cours de l’embryogenèse. De plus d'après une étude, sa suppression a des répercussions dramatiques : les embryons se développent de façon complètement asymétrique. La préférence manuelle serait donc en partie induite par plusieurs gènes dans les premiers stades du développement de l'embryon, au moment de la latéralisation. Mais toutes ces observations n'ont pas permis de déterminer avec certitude la part des gènes dans la préférence manuelle. Tout ce que l'on sait, c'est qu'il y a au moins un gène spécifique aux gauchers, et très vraisemblablement plusieurs ! 

Un gène en particulier : PCSK6

Le gêne PCSK6 contribue à la mise en place de l’asymétrie droite/gauche du corps contribuant à la latéralité.

 

Le gène PCSK6 code aussi la dyslexie. Il est également candidat dans le rôle de la ciliogènese, qui est importante dans la latéralisation comme nous avons pu le voir ci-dessus.

 

 Le gène PCSK6 est également fortement exprimé dans le corps calleux qui est plus gros chez les gaucher.

 

Ce gène participe à la préférence manuelle seulement chez les individus dyslexiques mais nous ne savons pas pourquoi.

 

 L'impartialité ainsi que la latéralité font partis du phénotype du gène PCSK6.

 

Ce qui contribue à l'impartialité avec ce gène c'est la différence dans l'asymétrie cérébrale, structurelle et fonctionnelle, associée à un trouble neurodéveloppemental.

 

 

 

 

 

 

Comme nous l'avons expliqué précisément, le phénotype du gène PCSK6 conditionne la latéralité. Sur ce graphique, nous pouvons voir que le chromosome 15 porte le gène PCSK6. En effet ce gène code pour les enfants atteints de dyslexie mais il est également associé à notre latéralité.

A partir des gènes, lors de la fécondation, un être vivant se forme ainsi que son cerveau, qui peut être à l'origine ensuite de notre dextérité.

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